Revue de presse MEA
Lancement de l’usine Fiat en Algérie
Fiat a annoncé le lancement de sa production en Algérie, à Oran. La première voiture algérienne Fiat sortira des chaînes de production le 11 décembre 2023. Cette étape vient s’inscrire dans l’histoire automobile de l’Algérie.
L’usine d’Oran produira quatre modèles différents : la 500, la Tipo, la 500X et le Doblo. La production annuelle est estimée à 90 000 véhicules. Cette annonce a suscité un vif enthousiasme en Algérie, ou les Fiat sont très populaires. Les consommateurs algériens se demandent toutefois à quel point les prix des Fiat algériennes seront avantageux par rapport aux Fiat importées.
D’autre part, cette usine de voitures italiennes est une opportunité pour redynamiser la ville et le marché local. En effet, l’usine sera dotée de technologies performantes et modernes et de nouveaux emplois seront créés.
Voir aussi : Intégration industrielle en Algérie : SNECI aux Rencontres de Lyon
NEO MOTORS : distribue sa toute première gamme au Maroc
Neo Motors, le premier constructeur automobile marocain, a lancé sa première gamme de voitures au Maroc le mois dernier. La société a livré ses 200 précommandes de voitures à essence et prévoit de poursuivre ses ventes sur le marché national et international.
Déterminé, le fondateur de Neo Motors, Mohamed El Amine El Ouazzani, veut faire grandir sa production. Il souhaite introduire la société en bourse pour bénéficier d’investissements nécessaires à l’électrification de ses prochaines productions.
« L’électrification est une priorité pour Neo Motors », a déclaré El Ouazzani. « Nous voulons proposer des voitures plus respectueuses de l’environnement et plus performantes. »
Neo Motors prévoit de lancer sa première voiture électrique en 2024. La société a également annoncé son intention de construire une nouvelle usine au Maroc pour produire des véhicules électriques.
Les pays du Golfe renforcent leur influence au FMI
Les pays du Golfe, dont l’Arabie saoudite, le Qatar et les Émirats arabes unis, souhaitent jouer un rôle plus important dans la gouvernance des institutions financières multilatérales en particulier au sein du Fonds monétaire international (FMI). Ces pays, qui disposent d’excédents budgétaires grâce à leurs revenus pétroliers, et ont déjà augmenté leurs contributions financières à l’institution et ont créé un bureau du FMI à Riyad, la capitale de l’Arabie saoudite.
Cette stratégie s’inscrit dans une volonté plus large des pays du Golfe d’influencer les recommandations du FMI en matière de crise de la dette des pays pauvres et de lutte contre le réchauffement climatique.
Ils sont prêts à apporter une aide financière aux pays à faible revenu qui devront toutefois mettre en œuvre des réformes économiques en échange de cette aide. En matière de lutte contre le réchauffement climatique, les pays du Golfe s’opposent à la taxation du carbone. Ils estiment que cette mesure serait nuisible à leurs économies pétrolières.
Cette montée en puissance pourrait avoir un impact significatif sur la gouvernance de l’institution et sur les politiques économiques mondiales.
Volkswagen s’intéresse à l’Egypte
Volkswagen, le constructeur automobile allemand, envisage de créer une zone automobile dans la ville portuaire égyptienne de Port-Saïd. Une étude de faisabilité a déjà été lancée en partenariat avec la zone économique du canal de Suez et le fond souverain d’Égypte pour la construction d’une usine de peinture et d’emboutissage de tôle, ainsi que d’un centre de logistique.
Le projet, qui devrait nécessiter plusieurs millions de dollars d’investissements, pourrait créer des milliers d’emplois. Cet accord s’inscrit dans le cadre du Programme de développement de l’industrie automobile (AIDP) lancé par le gouvernement égyptien en juin 2022. L’AIDP vise à faire de l’Égypte une plaque tournante pour le marché automobile africain, en particulier les véhicules électriques.
Mini réseaux solaires en Afrique : une solution prometteuse
En Afrique, près de 600 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité. Le développement des mini réseaux solaires est une solution prometteuse pour combler ce fossé énergétique.
Les mini réseaux solaires sont des installations électriques qui fournissent de l’électricité à des zones rurales isolées, là où le réseau électrique national n’est pas accessible. Ils sont plus abordables que le déploiement du réseau électrique national, et ils sont plus respectueux de l’environnement.
Un exemple concret de l’impact positif des mini réseaux solaires est le village d’Okouta-Ossé, au Bénin. Après l’installation d’une minicentrale solaire en 2022, les habitants du village ont pu bénéficier de nombreux avantages, tels que l’éclairage, la possibilité de conserver des aliments frais, ou encore le développement d’activités économiques.
Le développement des mini réseaux solaires est encore confronté à de nombreux défis, tels que la frilosité des investisseurs privés, la lenteur des projets, ou le manque de coordination entre les différents pays africains.
Cependant, les gouvernements et les investisseurs privés commencent à prendre conscience du potentiel des mini réseaux solaires. Plusieurs pays africains, tels que le Kenya, le Nigeria ou le Bénin, ont développé des politiques favorables à leur développement, en favorisant l’entreprenariat par exemple.